90ème Congrès de la SNFMI, les inscriptions sont ouvertes !
Les soumissions ouvrent bientôt !
Une patiente âgée de 76 ans se présentait aux urgences pour des lésions cutanées prurigineuses évoluant depuis plusieurs mois dans un contexte d’asthénie. Ses principaux antécédents étaient une hypertension artérielle, un diabète insulinodépendant, une insuffisance rénale stade 5, une thyroïdectomie, et une hystérectomie. Elle n'avait pas d'allergies connues. Son traitement comportait : levothyroxine 100 µg/j, perindopril 5 mg/j, insulines lente et rapide, vildagliptine 50 mg/j, acarbose 50 mg/j, et darbepoïétine alpha 30 g/ semaine. Sa néphrologue avait récemment préconisé la mise en place d’un traitement de suppléance rénale par dialyse péritonéale. A l’examen clinique on constatait des lésions cutanées du thorax, de l’abdomen (Fig. 1.A), et des 4 membres (Fig. 1.B), composées de bulles tendues et d’érosions post-bulleuses, avec une peau péri-lésionnelle urticarienne prurigineuse. Le signe de Nikolsky était absent. On retrouvait une bulle intrabuccale hémorragique. Le reste de l’examen clinique était sans particularité. La natrémie et la kaliémie étaient normales, il existait une hypocalcémie corrigée à 1,84 mmol/L, la créatinine était à 497 µmol/L, l’urée à 36 mmol/l. La protéine C réactive était mesurée à 6,2 mg/L (norme < 5 mg/L). Le bilan hépatique était normal. Le taux d’hémoglobine était de 9,3 g/dL, les plaquettes étaient à 334 G/L et les globules blancs à 5,7 G/L avec une formule leucocytaire sans anomalie.
L’épidémie de grippe a mis/met beaucoup d’hôpitaux en difficulté. Les services de Médecine Interne polyvalente ont (eu) divers rôles à jouer selon les établissements. Il est intéressant que notre CNP fasse une cartographie de la mobilisation des médecins lors de cette épidémie
La filière FAVA-Multi a créé un diplôme universitaire en partenariat avec l’Université Paris-Cité sur le thème des maladies vasculaires rares (maladie de Rendu-Osler, anévrisme de l’aorte, dissections artérielles, maladies lymphatiques, malformations artério-veineuses)
Mis à jour le 9 février 2025
Mis à jour le 28 janvier 2025
Le Pr Elie Cogan (Bruxelles) et le Pr Brigitte Ranque (Paris) souhaitent faire une synthèse des opinions et de l’expérience du COVID long chez les internistes européens. Il s’agit d’un court questionnaire de 5 questions, nous vous remercions par avance de prendre 5 minutes pour y répondre !
Questionnaire en ligne : Les internistes européens et le COVID long.
Une patiente âgée de 65 ans se présentait en hôpital de jour pour la réalisation de sa cure mensuelle d’abatacept dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde. En dehors de la polyarthrite rhumatoïde, la patiente présentait comme principaux antécédents, une dyslipidémie et une fibrillation atriale. En plus de l’abatacept, cette patiente était traitée par leflunomide, bisoprolol, rivaroxaban et rosuvastatine. Son état général était conservé, avec une auscultation cardio-pulmonaire normale, un abdomen souple et un examen articulaire sans particularité. Une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne avec injection réalisée à 8h du matin dans le bilan de son hôpital de jour à son arrivée était sans anomalie. Le bilan biologique prélevé à 11h retrouvait une hémoglobine à 13,5 g/dL, des plaquettes à 290 G/L, des globules blancs à 7,3 G/L dont 3,5 G/L de polynucléaires neutrophiles. La protéine C réactive était à 5,2 mg/L (normale < 5), la créatininémie à 63 µmol/L, l’albuminémie à 40,3 g/L, et le bilan hépatique était dans les normes. Une électrophorèse capillaire sur sérum retrouvait un pic surnuméraire en α-2 (Fig. 1A), non présent sur l’électrophorèse réalisée le mois précédent (Fig 1.B).
Les soumissions ouvrent bientôt !
Mis à jour le 23 décembre 2024