Membres de l'AJI
Bureau
Président : Kevin Chevalier
Vice présidente : Hortense Chassepot
Secrétaire : Pierre-Louis Carriou
Mis à jour le 28 janvier 2025
Le Pr Elie Cogan (Bruxelles) et le Pr Brigitte Ranque (Paris) souhaitent faire une synthèse des opinions et de l’expérience du COVID long chez les internistes européens. Il s’agit d’un court questionnaire de 5 questions, nous vous remercions par avance de prendre 5 minutes pour y répondre !
Questionnaire en ligne : Les internistes européens et le COVID long.
Une patiente âgée de 65 ans se présentait en hôpital de jour pour la réalisation de sa cure mensuelle d’abatacept dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde. En dehors de la polyarthrite rhumatoïde, la patiente présentait comme principaux antécédents, une dyslipidémie et une fibrillation atriale. En plus de l’abatacept, cette patiente était traitée par leflunomide, bisoprolol, rivaroxaban et rosuvastatine. Son état général était conservé, avec une auscultation cardio-pulmonaire normale, un abdomen souple et un examen articulaire sans particularité. Une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne avec injection réalisée à 8h du matin dans le bilan de son hôpital de jour à son arrivée était sans anomalie. Le bilan biologique prélevé à 11h retrouvait une hémoglobine à 13,5 g/dL, des plaquettes à 290 G/L, des globules blancs à 7,3 G/L dont 3,5 G/L de polynucléaires neutrophiles. La protéine C réactive était à 5,2 mg/L (normale < 5), la créatininémie à 63 µmol/L, l’albuminémie à 40,3 g/L, et le bilan hépatique était dans les normes. Une électrophorèse capillaire sur sérum retrouvait un pic surnuméraire en α-2 (Fig. 1A), non présent sur l’électrophorèse réalisée le mois précédent (Fig 1.B).
Mis à jour le 23 décembre 2024
Mis à jour le 23 décembre 2024
Mis à jour le 25 octobre 2024
Une femme, âgée de 57 ans, avait pour antécédent un carcinome canalaire infiltrant du sein droit diagnostiqué en 2016, traité par mastectomie totale avec curage axillaire, puis chimiothérapie (épirubicine, cyclophosphamide, docétaxel), radiothérapie du creux axillaire et hormonothérapie (tamoxifène) pendant 5 ans, compliqué d’un lymphœdème du membre supérieur droit, traité par un manchon de compression élastique classe 3 (20–36 mmHg) associé à des auto-bandages et des drainages lymphatiques manuels depuis 2017. Elle ne prenait aucun traitement et avait un suivi oncologique régulier. Elle consultait pour des lésions vésiculeuses tendues, non prurigineuses et indolores disposées en bouquet, du creux axillaire droit, évoluant depuis 2021. Ces lésions avaient récemment augmenté de taille, étaient parfois gênantes lors des mouvements du membre supérieur, et associées à des écoulements intermittents (Fig. 1). Le reste de l’examen clinique était sans particularité.
Mis à jour le 5 septembre 2024