Evaluer les pratiques de surveillance de la kaliémie et de supplémentation en potassium chez des patients initiant une corticothérapie systémique. Projet d'une interne du CHU de Toulouse pour une thèse "corticoïdes et kaliémie" sous la direction du Pr Guillaume Moulis
Bref questionnaire
Afin de réfléchir à une charte de congrès durable, nous nous intéressons aux habitudes et souhaits de chacun et chacune pour les congrès de la SNFMI
Cliquez ici pour répondre à l'enquête
Synopsis et contact
Mis à jour le 24 avril 2025
Synopsis
Fiche de recueil des données
Mis à jour le 17 avril 2025
Un homme âgé de 26 ans, né de parents non consanguins et d’origine caucasienne consulte pour des éruptions cutanées à répétition. Il n’a pas d’antécédent notable personnel ou familial, et ne prend pas de traitement. Il présente un tableau stéréotypé récurrent tous les 2 mois depuis 3 ans fait d’une éruption érythémato-maculeuse non prurigineuse du tronc et des régions inguinales, accompagnée de fièvre à 39°C avec frissons, sueurs, sensation d'oppression thoracique et cervicalgie, parfois accompagnée de douleurs abdominales. L'ensemble de ces symptômes disparait spontanément en 48 heures. La première crise est survenue quelques heures après sa première vaccination SARS CoV2 ; en revanche pour les suivantes, aucun élément déclenchant particulier n’est retrouvé. La biologie réalisée au cours des crises retrouve un syndrome inflammatoire intense ; sur le dernier bilan de crise, la protéine C-réactive (CRP) était à 156 mg/L avec une polynucléose neutrophile supérieure à 20 G/L, sans éosinophilie. Entre les crises, le patient est asymptomatique et ne présente pas de syndrome inflammatoire biologique. La recherche d’anticorps anti-nucléaires est revenue négative. Les principales sérologies virales sont négatives ou en faveur d’une immunisation ancienne. La recherche de la mutation du gène de la Fièvre méditerranéenne familiale (MEFV) est négative. La colchicine est efficace à 1 mg/j, avec des crises moins intenses. A 2 mg/j le patient ne fait plus de crises.
Mis à jour le 7 avril 2025
Synopsis et contacts
Mis à jour le 31 mars 2025
Une patiente âgée de 76 ans se présentait aux urgences pour des lésions cutanées prurigineuses évoluant depuis plusieurs mois dans un contexte d’asthénie. Ses principaux antécédents étaient une hypertension artérielle, un diabète insulinodépendant, une insuffisance rénale stade 5, une thyroïdectomie, et une hystérectomie. Elle n'avait pas d'allergies connues. Son traitement comportait : levothyroxine 100 µg/j, perindopril 5 mg/j, insulines lente et rapide, vildagliptine 50 mg/j, acarbose 50 mg/j, et darbepoïétine alpha 30 g/ semaine. Sa néphrologue avait récemment préconisé la mise en place d’un traitement de suppléance rénale par dialyse péritonéale. A l’examen clinique on constatait des lésions cutanées du thorax, de l’abdomen (Fig. 1.A), et des 4 membres (Fig. 1.B), composées de bulles tendues et d’érosions post-bulleuses, avec une peau péri-lésionnelle urticarienne prurigineuse. Le signe de Nikolsky était absent. On retrouvait une bulle intrabuccale hémorragique. Le reste de l’examen clinique était sans particularité. La natrémie et la kaliémie étaient normales, il existait une hypocalcémie corrigée à 1,84 mmol/L, la créatinine était à 497 µmol/L, l’urée à 36 mmol/l. La protéine C réactive était mesurée à 6,2 mg/L (norme < 5 mg/L). Le bilan hépatique était normal. Le taux d’hémoglobine était de 9,3 g/dL, les plaquettes étaient à 334 G/L et les globules blancs à 5,7 G/L avec une formule leucocytaire sans anomalie.
L’épidémie de grippe a mis/met beaucoup d’hôpitaux en difficulté. Les services de Médecine Interne polyvalente ont (eu) divers rôles à jouer selon les établissements. Il est intéressant que notre CNP fasse une cartographie de la mobilisation des médecins lors de cette épidémie
Enquête en ligne
Protocole SAPAS
Synopsis SAPAS
Résumé SAPAS
Fiche de non-opposition
CRF
Mis à jour le 9 février 2025