Synopsis
Fiche de recueil des données
Mis à jour le 30 avril 2024
Pourquoi : pour étudier les pratiques et les préférences des médecins en terme de consultation (en personne ou à distance) selon les situations, pour guider la transformation de l'offre de soins à l'heure où nos interactions avec les patients s'enrichissent du soin à distance (mail++, tél, visio)
Qui peut participer : tous les médecins suivant des patients chroniques en France
Où : en ligne, sur le lien https://www.process.care/survey/reactive-medecins
Une femme, âgée de 60 ans, se présentait aux urgences pour un tableau d’altération de l’état général avec une asthénie d’apparition progressive depuis un mois et des lésions douloureuses des membres inférieurs (Fig.1). Elle présentait comme principaux antécédents un asthme depuis l’âge de 55 ans ainsi que deux épisodes anciens de thromboses veineuses profondes. Elle était aide-soignante, actuellement retraitée. Son asthme s’était aggravé depuis 3 mois et devenait corticodépendant. Elle prenait un traitement bronchodilatateur inhalé et des anti-inflammatoires non stéroïdiens per os depuis 2 semaines pour les douleurs des membres inférieurs. A l’examen clinique, la patiente était apyrétique, avec une tension artérielle à 130/60 mmHg et une fréquence cardiaque à 82 battements par minutes. La patiente présentait des œdèmes des membres inférieurs ainsi qu’une éruption cutanée bulleuse non prurigineuse (Fig. 1) des membres inférieurs. Le bilan biologique retrouvait des globules blancs à 14 G/L dont 10 G/L de neutrophiles, 1 G/L d’éosinophiles et 0,82 G/L de lymphocytes ; l’hémoglobine était à 11,1 g/dL, et les plaquettes à 346 G/L. La protéine C réactive était à 86 mg/L (normale < 5 mg/L), l’albuminémie à 26 g/L et la créatininémie à 30,8 µmol/L. L’électrophorèse des protéines sériques montrait un profil oligoclonal discret et une hypoalbuminémie significative. Les fractions du complément étaient les suivantes : C3 1,75 g/L (0,81-1,57), C4 0,412 g/L (0,129-0,390) et CH50 136,088 % (70-130). L’analyse du sédiment urinaire retrouvait une protéinurie à 0,327 g/L et une hématurie à 78/mm3
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Contact : Charles Cassius, mail: charles.cassius@aphp.fr
Mis à jour le 8 avril 2024
Synopsis
Mis à jour le 7 mars 2024
Un patient de 51 ans aux antécédents d’hépatite B chronique et de leucémie aiguë myéloïde (LAM) de type 2 en rechute, est référé aux urgences pour un tableau d’éruption cutanée fébrile quatre jours après une injection sous cutanée d’Azacitidine sur le bras droit. On note un placard érythémateux infiltré avec un centre bulleux sur la face externe du bras droit, des lésions papuleuses érythémato-violacées sur le tronc et le visage. Il présente une bicytopénie : hémoglobine à 9 g/dL, plaquettes à 21 G/L ; tandis que le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) est à 2,8 G/L et la CRP à 140 mg/L. La biopsie cutanée réalisée sur le bras gauche montre un épiderme dystrophique. Le derme présente un infiltrat constitué de nappes de neutrophiles avec des débris nucléaires, associé à quelques éléments d’allure histiocytaire et lymphocytaire. On note la présence de quelques blastes. Le bilan infectieux, comprenant plusieurs paires d’hémocultures, un ECBU et un prélèvement de gorge streptococcique, est négatif.
Avec l'aide d'un collectif récemment créé composé d’internes, de CCA, d’hospitaliers et d’universitaires de plusieurs villes en France, nous avons le projet de créer un groupe de travail « Médecine Interne en Transition », sous le parrainage de la SNFMI.
Cliquez ici pour répondre au questionnaire
Synopsis
Fiche de recueil des données
Mis à jour le 11 février 2024
Une patiente de 69 ans consultait aux urgences pour une tuméfaction du creux sus claviculaire gauche d’apparition brutale après le déjeuner et après avoir fait du vélo d’appartement, non douloureuse, sans signes inflammatoires locaux, sans fièvre, sans altération de l’état général, sans dysphagie ni odynophagie. Elle rapportait un épisode identique quatre ans auparavant, ayant régressé spontanément. Dans ses antécédents, on notait une hypertension artérielle, un reflux gastro-oesophagien, une thyroïdectomie partielle droite pour nodule ainsi qu’une appendicectomie. Le bilan biologique ne retrouvait pas de syndrome inflammatoire. L’examen ORL ne retrouvait pas d’anomalie. Un scanner cervico-thoracique était réalisé.
Synopsis de l'étude
Fiche de recueil des données
Mis à jour le 20 janvier 2024