Membres de l'AJI

Bureau
Président : Kevin Chevalier
Vice présidente : Hortense Chassepot
Secrétaire : Pierre-Louis Carriou
Une patiente âgée de 65 ans se présentait en hôpital de jour pour la réalisation de sa cure mensuelle d’abatacept dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde. En dehors de la polyarthrite rhumatoïde, la patiente présentait comme principaux antécédents, une dyslipidémie et une fibrillation atriale. En plus de l’abatacept, cette patiente était traitée par leflunomide, bisoprolol, rivaroxaban et rosuvastatine. Son état général était conservé, avec une auscultation cardio-pulmonaire normale, un abdomen souple et un examen articulaire sans particularité. Une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne avec injection réalisée à 8h du matin dans le bilan de son hôpital de jour à son arrivée était sans anomalie. Le bilan biologique prélevé à 11h retrouvait une hémoglobine à 13,5 g/dL, des plaquettes à 290 G/L, des globules blancs à 7,3 G/L dont 3,5 G/L de polynucléaires neutrophiles. La protéine C réactive était à 5,2 mg/L (normale < 5), la créatininémie à 63 µmol/L, l’albuminémie à 40,3 g/L, et le bilan hépatique était dans les normes. Une électrophorèse capillaire sur sérum retrouvait un pic surnuméraire en α-2 (Fig. 1A), non présent sur l’électrophorèse réalisée le mois précédent (Fig 1.B).

Mis à jour le 23 décembre 2024
Mis à jour le 23 décembre 2024

Mis à jour le 25 octobre 2024
Une femme, âgée de 57 ans, avait pour antécédent un carcinome canalaire infiltrant du sein droit diagnostiqué en 2016, traité par mastectomie totale avec curage axillaire, puis chimiothérapie (épirubicine, cyclophosphamide, docétaxel), radiothérapie du creux axillaire et hormonothérapie (tamoxifène) pendant 5 ans, compliqué d’un lymphœdème du membre supérieur droit, traité par un manchon de compression élastique classe 3 (20–36 mmHg) associé à des auto-bandages et des drainages lymphatiques manuels depuis 2017. Elle ne prenait aucun traitement et avait un suivi oncologique régulier. Elle consultait pour des lésions vésiculeuses tendues, non prurigineuses et indolores disposées en bouquet, du creux axillaire droit, évoluant depuis 2021. Ces lésions avaient récemment augmenté de taille, étaient parfois gênantes lors des mouvements du membre supérieur, et associées à des écoulements intermittents (Fig. 1). Le reste de l’examen clinique était sans particularité.


Mis à jour le 5 septembre 2024
Fiche de recueil des données du patient
Mis à jour le 28 août 2024
Vous recevez un patient de 82 ans en consultation. Ses antécédents médicaux notables sont une arythmie cardiaque, un adénome prostatique, une exérèse d’un mélanome ombilical de 4mm de Breslow non ulcéré en 2012 et une chirurgie de hernie inguinale en 2012. Le patient vous explique qu’il a constaté l’apparition progressive en quelques mois de lésions cutanées de la cuisse gauche. Il avait dans ce cadre consulté son médecin traitant et avait été adressé en médecine vasculaire pour réalisation d’un écho-Doppler veineux. L’examen concluait à l’absence de thrombose veineuse profonde et à des lésions vasculaires d’origine veineuse à traiter par contention. A l’examen clinique, on observe des lésions bleutées et discrètement infiltrées, limitées au membre inférieur gauche, sur la face antérieure de cuisse et la face interne du genou. On ne palpe pas d’adénopathie. Le membre inférieur gauche n’est pas douloureux.

Vous recevez une jeune patiente de 19 ans pour l’exploration de lésions purpuriques diffuses en carte de géographie apparues 4 jours auparavant, associées à une sensation de faiblesse généralisée (Fig. 1). Elle ne présente aucun antécédent personnel, familial ou gynécologique. Elle est étudiante en droit et ne présente pas d’intoxication éthylique ou tabagique. Elle ne prend aucun traitement. A l’examen clinique, il n’y a pas de fièvre. L’examen neurologique ne met pas en évidence de déficit sensitivo-moteur ou d’anomalie à l’examen des nerfs crâniens. Les réflexes ostéotendineux sont perçus et non vifs. On note quelques arthralgies d’horaire mixte intéressant les petites articulations. Elle a présenté quelques épisodes de diarrhées non glairo-sanglantes ces dernières semaines. Il n’y a pas d’œdèmes des membres inférieurs. Le bilan biologique réalisé aux urgences met en évidence un syndrome inflammatoire biologique avec une CRP autour de 50 mg/L. La numération formule sanguine retrouve une hémoglobine à 12,4 g/dL, des plaquettes à 344000/mm3, une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles à 14500/mm3. Le bilan hépatique est subnormal avec des ASAT à 59 U/L (N<35), ALAT à 36 (N<35), PAL à 93 (N < 119), GGT à 115 (N<36) et une bilirubinémie totale à 4 (N<17).
.jpg)