Une femme, âgée de 50 ans, était adressée en consultation pour des lésions cutanées au niveau du visage depuis deux mois. Cette patiente avait pour principaux antécédents trois grossesses sans complications et une hystérectomie et annexectomie sur kyste bénin. Cette patiente faisait régulièrement des maquillages permanents aux niveaux des sourcils et des lèvres. Elle présentait depuis deux mois des lésions érythémato-papulo-nodulaires des sourcils et de la lèvre supérieure sur ses tatouages. L’application d’un dermocorticoïde n’avait pas eu d’efficacité. Le reste de l’examen cutané retrouvait un aspect épaissi de la cicatrice d’hystérectomie par cœlioscopie d’apparition concomitante aux lésions du visage. On notait la présence d’une toux sèche avec une auscultation pulmonaire normale. Le reste de l’examen clinique était sans particularité. L’hémogramme et le phénotypage lymphocytaire sanguin étaient normaux. La natrémie était à 143 mmol/L, la kaliémie à 4,1 mmol/L, la calcémie corrigée à 2,47 mmol/L, la créatininémie à 63,5 µmol/L. Le bilan hépatique était normal, et la protéine C réactive à 2 mg/L.
Le principe est de proposer des quizz sur un cas cliniques difficile d’amylose AA pour des médecins francophones. Un cas clinique sera proposé par mois pendant 12 mois et une revue de la littérature 15 jours après.
L'association de patients atteints d'un syndrome d'Ehlers-Danlos ou d'un trouble du spectre de l'hypermobilité (SED'in FRANCE) lance un appel à projets
Courrier d'information
Site pour le dépôt des dossiers
L’ERN ReCONNET vient de publier des recommandations concernant l’utilisation des anti viraux anti Sars-Cov-2 chez nos patients avec maladies autoimmunes systémiques.
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Une jeune patiente de 13 ans, originaire de Mayotte, est vue en consultation dermatologique à La Réunion pour avis sur deux ulcérations douloureuses des membres inférieurs évoluant depuis un mois, situées à la face antérieure de la jambe gauche (fig. 1) et à la face dorsale du pied droit (fig. 2). Les lésions sont apparues sans facteur déclenchant identifié, notamment absence de traumatisme. Elle a pour principal antécédent une hépatite auto-immune (positivité des anticorps anti-nucléaires, anti-muscle lisse, anti-SLA) traitée par azathioprine et prednisone depuis 3 ans, actuellement en rechute prouvée histologiquement.
Evaluation de l’association rituximab - mycophénolate mofétil dans la sclérodermie systémique : une étude rétrospective Française multicentrique MycRiS
Mis à jour le 21 février 2023
Vous recevez en consultation un homme âgé de 25 ans d’origine algérienne pour des lésions cutanées évoluant depuis six mois. Il a comme antécédents un diabète de type 1 et une maladie de Basedow. Il vous raconte son histoire qui s’est passée en Algérie et qui a commencé par un tableau de méningite lymphocytaire stérile avec hyperprotéinorachie sans étiologie retrouvée et d’évolution spontanément favorable. Il a présenté par la suite des pan-uvéites à répétition qui ont progressivement évolué vers la cécité. Les lésions cutanées sont survenues progressivement peu de temps après les épisodes d’uvéite. A l’examen vous observez des plaques de vitiligo associées à une poliose et une pelade en plaques. Le reste de votre examen clinique est normal.
Etude MVPScS : Maladies Vasculaires Porto-Sinusoïdales associées à la sclérodermie
Mis à jour le 6 février 2023
Vous recevez en consultation un homme de 45 ans qui se plaint de différentes lésions cutanées associées à une dyspnée progressive et une altération de l’état général. D’origine somalienne, il travaille comme technicien électricien en Angleterre où il habite depuis quinze ans. Il est traité pour un diabète de type 2 insulino-requérant. Il est ancien fumeur, toute consommation de cigarettes ayant été stoppée il y a plus de vingt ans. Il vous explique qu’il a perdu 12 kg en trois mois et qu’un essoufflement apparu progressivement l’empêche désormais de réaliser un effort même modéré. Les lésions cutanées, apparues huit mois auparavant, se sont manifestées initialement par une alopécie pariétale gauche, suivie d’une mélanodermie prurigineuse située aux coudes, aux genoux et à l’ abdomen. Par la suite sont apparues des ulcérations douloureuses de la pulpe et des bords latéraux de la plupart des doigts et des orteils, de la face dorsale des mains et d’un talon. Il se plaint également d’arthralgies touchant les articulations interphalangiennes proximales et distales des mains.